Un œil de mouche en kaléidoscope, une tour de Babel dans
l’oreille et un baiser de Klimt sur la hanche... Quand le corps est souvent
rendu à sa fonctionnalité, Hervé Nisic nous dévoile avec ses séries de Correspondance(s) un corps disséqué,
détourné, où chaque cellule peut constituer la plus formidable des œuvres d’art.
« Violence des tourments humains que révèle
l’art, violence du vivant que révèle la science », glisse la voix de Jean-Claude Ameisen,
en comparant un kyste à un autoportrait de Bacon. Entre douceur et noirceur, fascination et terreur, le réalisateur glisse du corps fonctionnel au corps artistique par de petites danses poétiques. Une petite leçon de philosophie corporelle : le corps mis en doute pour exister différemment.
Julie
Projections / Mardi 22 Nov. à 20h ; Mercredi 23 Nov. à 16h30 ; Jeudi 24 Nov. à 20h30 ; Vendredi 25 Nov. à 20h00; Dimanche 27 Nov. à 14h. Hervé Nisic sera présent lors de la projection du 22 Nov., 20h.
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